Crisis, l’Éclair Noir Chapitre 2

« Aller voir mes amis »

Ni une ni deux, je décide d’aller m’expliquer avec mes amis les plus proches. Je rassemble quelques affaires dans un baluchon rose pastel à cordes, dont les parties du costume que je ne porte pas sur moi. La dernière chose à faire est de me retrouver seule contre tous. Mes vont certainement m’en vouloir de leur avoir caché cette facette avec les temps qui courent, mais ce n’est pas le moment de s’en préoccuper ! Je mets des lunettes de soleil, fait une queue de cheval de mes cheveux d’or et enfile une casquette de livreur venant d’un de mes derniers petits boulots, un de ceux que je faisais avant de devenir l’Éclair Noir, il y a trois ans. En soit, c’est un bon record en ce qui concerne le secret de mon identité. Personne ne la soupçonnait, excepté ma mère qui connait évidemment mes facultés depuis toute petite mais qui serait incapable de révéler quoi que ce soit étant donné qu’elle est enfermée dans une chambre d’hôpital depuis plus d’un an.

Dans la rue, je deviens paranoïaque, je vois partout des téléphones qui captureraient mon image. Je suis d’ailleurs étonnée de n’être tombée sur aucun journaliste… peut-être mon contact à la police fait-il trainer la récupération de mes informations personnelles, du moins je l’espère. Arrivée devant l’immeuble de mes deux amis colocataires, je renonce à sonner à l’interphone par précautions et le fait discrètement dysfonctionner avant de monter les marches quatre à quatre. Devant leur judas, je frappe, les sens en alerte. A peine la porte entrouverte je fonce à vitesse d’éclair (à prendre au sens premier du terme (eh oui, c’est ça les superpouvoirs)) et je claque la porte. Face à celle-ci, je souffle de soulagement et mes épaules s’affaissent.
– Les gars, je suis dans un sacré pétrin, m’annonce-je.
Je me retourne et tombe face à mes deux soutiens de toujours, Jazon un grand homme fin comme une brindille à la peau chocolat et aux lunettes métalliques vertes, et Émilie, une jolie brune aux yeux caramel et à la peau hâlée, elle aussi une géante dans son genre. Mais, petit imprévu, ils ont un invité. « Mince…, me dis-je à moi-même, je ne vais pas leur faire virer leur invité ! ». Je n’ai pas le temps d’ajouter quoi que ce soit à mes ruminations que Jazon me coupe dans mes réflexions :
– Ça on a remarqué, ma vieille.
– C’est que tu es totalement incognito comme ça, relance Émilie, sarcastique.
L’invité ne dit toujours rien et j’interroge mes amis du regard. L’homme blond dont les mèches encore plus claires que les miennes arrivent presque jusqu’aux épaules me dévisage, et j’en fait autant derrière mes verres teintés. Il faut l’avouer, il est franchement canon, cependant, quelque chose dans son regard d’azur me dérange, mais je ne saurais dire quoi.
– Oh, voici Adrien, c’est un ami de longue date, m’intime Émilie. Il est de confiance.
Je retire mes lunettes de soleil ainsi que mon couvre-chef et lui tend la main. Il parait tiquer alors j’hésite à retirer ma main mais il me la saisit. Et c’est qu’il a de la poigne le bougre !
– Alana, je me présente.
Il ne répond pas et hoche simplement la tête mais je ne m’en formalise pas et enchaine. De toute façon mon n’identité n’est plus un secret alors qu’importe.
Les amis, si vous avez des idées, n’hésitez pas à me les donner. En revanche, j’avoue être trop débordée pour vous faire le speech d’excuse pour ne vous avoir jamais rien dit. Il faut que je disparaisse des radars, et très vite.

Avant qu’ils aient le temps d’ajouter quoi que ce soit j’ajoute « mais je vous aime, hein » agrémenté d’un clin d’œil de ma confection. Je les reconnais lorsqu’ils lèvent les yeux au ciel.
– Tout ce qu’on peut te proposer c’est de t’héberger ici, intervient Jazon.
Je ne prends qu’une seconde pour réfléchir et secoue négativement la tête, j’y ai pensé tout le trajet.
– Certainement pas. Vous êtes déjà sous le feu des projecteurs à cause de moi, il n’est pas question que je vous expose encore plus. D’autant plus que l’abruti qui a rendu public mon identité doit prévoir un gros coup et je dois aussi bosser dessus, termine-je en passant une de mes mèches blondes échappée de ma queue de cheval derrière mon oreille, pensive.

Les trois amis se toisent, dubitatifs.
– Pourquoi es-tu venue alors ? me demande Émilie.
Prise de court. Je suis très surprise par cette question. M’en veulent-ils ? Vont-ils me rejeter ? Je bafouille un « je ne sais pas, j’ai suivi mon instinct… » quand les deux colocs éclatent de rire devant mon air désabusé. Jazon tape le plat de sa main sur mon dos et Émile me prend par les épaules.
– On t’a assez fait marcher ! On est très contents que ce soient nous que tu viennes voir en premier et on fera tout ce qu’on peut pour t’être utile. Mais il va falloir faire quelques concessions Mademoiselle Je-bosse-en-solo.
– Je ne sais pas…, hésite-je.
Je marche vers leur table à manger et y place un plan de la ville. Je pose mes deux mains à plat sur la table, prête à tout déballer aux seuls êtres à qui je fais confiance, je réfléchis quelques instants et commence finalement à le replier.
– Alana…, on soupire presque sur le ton de la réprimande, accepte l’aide qui t’es proposée.
Cette voix… j’ai l’impression de la connaitre. Je me retourne vers mes amis et le dénommé Adrien.
– On ne se serait pas déjà rencontrés, Adrien ? le questionne-je, le ton trop dur à cause de son intervention vexante.
Émilie le devance sur le ton de l’empressement et commence à parler très rapidement :
– Oui, surement, il est déjà venu et travaille régulièrement avec moi, nos futurs métiers sont coordonnés. J’ai trouvé ma paire, tu vois. En travail, j’entends. Adrien n’est pas de Méridian mais y vient très fréquemment.
Je me retourne vers la table : passons, j’ai d’autres chats à fouetter.

O Passer tout de suite aux révélations et passer d’un travail en solo à un travail équipe. Bien que j’aurais bien besoin d’aide de temps en temps cela équivaut à restreindre ma liberté d’agir. Je devrais les protéger bien plus qu’à l’accoutumer (bien que ma venue ici n’ait pas été ma plus brillante idée en matière de protection).
Passer au travail en équipe en révélant le moindre de tes secrets à tes amis.

O  Accepter leur aide mais uniquement pour cette mission, le temps de retrouver un peu de stabilité. Cela peut paraitre égoïste de ma part mais leur dissimuler le plus d’éléments possible fera d’eux une source d’information inutilisable pour l’ennemi. C’est pour leur propre sécurité. (Bon, peut-être aussi un pour que je puisse continuer d’agir à ma guise, je l’avoue).
Passer au travail en équipe en leur dissimulant le plus d’informations possible.

Que dois faire Alana ?

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